De Lussan à Arles.
Septembre, offre de belles journées pour flaner dans la garrigue gardoise.C'est ainsi que depuis Aubussargues, village médiéval, nous sommes partis à Lussan, à deux pas d'Uzès. C'est toute l'histoire du Languedocque raconte Lussan avec ses ruelles,ses belles demeures en pierre, ses anciennes filatures de soie et ses châteaux. Du chemin de ronde de ses remparts,on aperçoit les Cévennes, les monts d'Ardèche,le Mont Ventoux, le Mont Aigoual et par temps clair les Alpes.
Le château-mairie,construit à la fin du XV° a été remanié au XIX° par la construction d'un campanile avec horloge sur la tour sud-est.
La fontasse,édifice qui comprend une pompe à balancier qui permettait d'alimenter en eau les abreuvoirs pour le bétail du village.
A la sortie de Lussan nous partons dans le canyon de l'Aiguillon à la découverte des Concluses. Depuis le haut du sentier de randonnée, à première vue c'est un étroit couloir qui fracture le maquis.
Après s'être enfoncés dans la végétation méditerranéenne, bien vite nous apercevons les falaises calcaires érodées par les eaux vives de l'Aiguillon, les tourbillons ont creusé des marmites de géants, il est impressionnant de marcher dans ce lit caillouteux presque à sec, avant l'arrivée des épisodes cévenols.
Un petit tour pour retrouver ma ville natale : Arles, mon peintre préféré: Van Gogh.
Le jardin de l'ancien hopital peint par Van Gogh et tel qu'on peut le voir aujourd'hui.
Un joli visage d'Arlésienne rencontrée sur le marché du samedi, elle a été tout étonnée que je lui demande la permission de la photographier.
Un décor original, léger,coloré, rue du Waux-Hall, en fond la mairie.
Et puis nous nous dirigeons vers l'amphithéâtre.
Arles allait vivre la corrida goyesque.Comme tous les ans pour la feria du riz ,un artiste est invité pour décorer l'arène.Il y eut Christian Lacroix, Lucien Clergue,Claude Viallat, Rudy Ricciotti...cette année c'est Marie Hugo, arrière petite fille de Victor Hugo qui a eu en charge la scénographie de cette onzième goyesque. Les toreros sont habillés en costume de l'époque de Francisco Goya.
Les 12500 spectateurs ont acclamés les hommes à la cape.